La municipalité de Saint-Félix-de-Valois a reçu le prix Ghislaine-Guindon pour son implication dans la préservation de la qualité de l’eau du bassin versant de la rivière Bayonne. Une plaque a été remise au conseil municipal par M. Jean-Pierre Gagnon, directeur général de l’Organisme des Bassins Versants de la Zone Bayonne (Zone Bayonne) et M. Louis Trudeau, vice-président de Zone Bayonne et président de la Fondation Ghislaine-Guindon, lors de la séance du 8 juillet dernier.
« Ce prix, c’est pour 10 ans d’assistance lors des corvées de nettoyage du ruisseau Beaubec et pour un partenariat étroit dans la réhabilitation de l’habitat du fouille-roche gris », souligne avec émotion M. Jean-Pierre Gagnon lors de la remise de la plaque. La Municipalité a également contribué à la qualité des eaux du bassin versant par ses investissements dans le traitement des eaux usées, sa participation au conseil d’administration de l’organisme, ainsi que par la sensibilisation effectuée auprès de ses citoyens pour une meilleure gestion de l’eau.
« Le conseil municipal est honoré de ce prix et tient à souligner l’importance du travail de l’organisme Zone Bayonne dans l’amélioration des écosystèmes de la Municipalité et de sa qualité de l’eau », a mentionné Mme Audrey Boisjoly, mairesse de Saint-Félix-de-Valois.
Zone Bayonne est fondé en 1995 par M. Louis Trudeau et Mme Ghislaine Guindon. Le couple de Saint-Cléophas-de-Brandon choqué de voir l’état des cours d’eau de la région fonde les Amants de la Bayonne. S’amorcent alors les corvées de nettoyage et la mobilisation pour améliorer la qualité de l’eau. En 2010, suite au décès de Mme Guindon, M. Trudeau met en place la fondation au nom de sa femme pour poursuivre l’œuvre des Amants de la Bayonne. Les plus récents récipiendaires du prix Ghislaine-Guindon sont la Caisse Desjardins du Sud de la Matawinie en 2018 et le MRC de D’Autray en 2017.
Le fouille-roche gris est un petit poisson d’eau chaude peu profonde. Il fréquente les plages de sable et de gravier des lacs ou rivières à très faible courant. Il est désigné « vulnérable » selon la Loi sur les espèces menacées et vulnérables du gouvernement du Québec et « menacé » selon la Loi sur les espèces en péril du gouvernement du Canada.