Audrey Boisjoly reçoit le prix Elsie-Gibbons

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Audrey Boisjoly, mairesse de Saint-Félix-de-Valois a reçu le prix Elsie-Gibbons en reconnaissance de son implication pour l’avancement des femmes en politique le 23 septembre dernier lors du gala de reconnaissance du congrès de la Fédération québécoise des municipalités (FQM).

Voici le texte diffusé lors de l’annonce du prix:

Audrey Boisjoly a passé dans les médias avant tout comme la plus jeune mairesse du Québec lors de son élection en 2017 comme mairesse de la municipalité de St-Félix-de-Valois, dans la MRC de Matawinie. En effet, elle était à cette date la première jeune femme au Québec à obtenir la confiance de ses électeurs à l’âge de 26 ans.

Ce mérite a un peu mis de l’ombre sur le fait qu’elle était devenue, ce jour-là aussi, la première femme à se faire élire au poste de mairesse de St-Félix-de-Valois. Pourtant, la présence des femmes en politique est pour Audrey un point d’importance égale sinon supérieure à la présence de jeunes en politique.

Animée par la volonté de contribuer davantage, dès son élection, elle s’implique dans plusieurs comités, tant à la MRC que dans d’autres organisations dont la Fédération québécoise des municipalités où elle présidera le Comité femmes et politique municipale. En sa qualité de présidente, elle s’affaire à contribuer à réaliser l’objectif du comité, soit d’augmenter la présence des femmes en politique municipale par ses activités, ses réflexions et ses prises de position. C’est d’ailleurs sous sa présidence que le comité a fait adopter par l’organisation la première Politique d’égalité et de parité entre les femmes et les hommes de la FQM.

Lors de l’élection de 2021, elle a mis en pratique cet objectif en participant activement au recrutement des femmes dans le but de se porter candidate aux élections municipales. À ce titre, on l’a vue comme panéliste à la conférence Je me présente : les jeunes femmes et l’engagement en politique municipale.

Dans le cadre de sa série de portraits Regard sur une femme engagée diffusée en prévision de la Journée internationale des femmes, la FQM passe en entrevue Audrey Boisjoly. Elle y parle des obstacles auxquels les femmes font face en politique et partage quelques conseils pour y faire face.

Mais elle n’en reste pas aux paroles. Elle passe à l’acte lors de sa réélection en se présentant cette fois-ci avec une équipe soigneusement sélectionnée, permettant d’avoir une équipe dans la zone paritaire. Son leadership inspirant lui a permis d’attirer des femmes de milieux divers qui enrichissent son équipe.

Membre du Réseau des femmes élues de Lanaudière, elle participe à la réalisation du livre Femmes élues, écrit par Lisette Falker. On y met en valeur les femmes qui se sont démarquées en politique et une page lui est consacrée.

Dans sa gestion quotidienne de la municipalité, elle démontre jour après jour, par son leadership mobilisateur, l’importance d’avoir un conseil aux couleurs diversifiées, démontrant que les femmes, les hommes et les jeunes sont complémentaires sur les instances décisionnelles, par leur approche en gestion, par les intérêts qu’ils défendent, et permettant de prendre des décisions représentatives de la collectivité.

D’ailleurs, elle a fait un point d’honneur de démocratiser davantage la chose publique, car elle croit sincèrement qu’une plus grande participation citoyenne, dès le jeune âge, permet autant d’accroître la transparence que de faire connaître le rôle des élus et des instances municipales, permettant d’attirer les femmes et les jeunes en politique. Divers projets dont la mise sur pied des « élus d’un jour », en participation avec les écoles primaires du milieu, la mise sur pied de plusieurs comités consultatifs (5) et des fameux « Café-causerie du Conseil » sont des exemples de moments de partage entre citoyens et élus qui bénéficient, selon elle, à cet objectif. A ce titre, la municipalité s’est vu décerner le prix Espace muni, Intelligence collective, le mois passé.  

Audrey Boisjoly est reconnue par ses pairs comme une femme de vision, d’actions, dynamique et engagée, mais aussi comme une rassembleuse qui vise la cohésion pour faire avancer les choses. Parlant de faire avancer les choses, Audrey n’y va pas de main morte pour réaliser des projets au bénéfice des citoyens, dont plusieurs ont été réalisés en collaboration avec des partenaires du milieu communautaire et des affaires, qu’elle s’affaire à mobiliser.

Ses nombreuses prises de parole publique, lors de panels ou d’entrevues en faveur de la parité dans les organisations publiques ont contribué à faire avancer le débat sur la nécessité de la présence des femmes, mais également pour valoriser le rôle de l’élu municipal. Elle démontre également, par son exemple, que les femmes ont leur place dans la politique municipale, en plus de pouvoir réussir en s’y réalisant pleinement.

Elle a non seulement donné un très bel exemple aux femmes, mais a réussi à attirer plusieurs femmes vers la politique municipale. Comme plusieurs grandes femmes avant elle, Audrey trace la voie pour l’avancement des femmes, par son parcours exceptionnel, mais aussi par ses actions qui font d’elle, une de celles qui laissent une trace positive de son passage, tant pour sa communauté que pour le Québec en entier.

Prix Elsie Gibbons
Audrey Boisjoly reçoit le trophée des mains de la lauréate du prix Elsie Gibbons 2021, Mme Francine Morin (qui a été la première mairesse de Saint-Bernard-de-Michaudville ainsi que la première femme préfet du comté)