Nom donné au centre communautaire, dont nous devons la construction aux profits générés par le défunt Festival de la Volaille (sujet d’une prochaine capsule historique).
Ce personnage est méconnu du grand public félicien. Il est natif de Woonsocket dans l’état du Rhode Island (USA), qu’il quitte à l’âge de 12 ans pour s’établir avec ses parents à Saint-Félix-de-Valois.
Adulte, il retourne aux États-Unis où il étudie le violon et devient un professeur émérite. Mais, comment donc monsieur Dalcourt est passé du violon classique aux poules pondeuses? C’est la maladie qui le force à quitter sa carrière de musicien, et, pour se refaire une santé, il travaille sur une ferme où il apprend beaucoup sur l’aviculture.
À 40 ans, il revient définitivement à Saint-Félix où, avec passion et rigueur, il cumule succès et connaissances. Il devient alors une sorte de sommité du domaine avicole, entre autres, pour avoir mis au point un mélange de moulée permettant à ses oiseaux de pondre tout l’hiver. C’est donc dire que sans Pierre Dalcourt, l’aviculture félicienne ne serait pas ce qu’elle est, de même que sans l’aviculture, Saint-Félix ne le serait pas non plus.
Monsieur Dalcourt décède le 15 décembre 1930 et on lui rend hommage jusque dans les pages du journal Le Devoir sous la plume d’Omer Héroux.
*Pour en savoir plus, consultez l’ouvrage du Père Clovis Rondeau sur l’histoire de Saint-Félix disponible à la bibliothèque municipale (en référence seulement).